18 avril 2014

en forêt de bercé ( SARTHE) 200 hectares ravagés par le feu



Mobilisés depuis mardi après-midi, les pompiers lèvent le dispositif déployé en forêt domaniale de Bercé, dans le sud-est de la Sarthe, où un incendie criminel a ravagé 200 hectares de bois. Ce jeudi soir, seul un camion-citerne tout-terrain reste sur la zone.Le feu a pris en trois endroits différents et s'est propagé rapidement, en raison d'un sous-bois sec et d'un fort vent d'est.Au plus fort de l'intervention, 200 pompiers ont lutté contre les flammes, qui ont principalement touché des résineux. Les arbres les plus âgés ont été plantés il y a une trentaine d'années.« Les lisières sont bien traitées, avec des produits qui détrempent le sol. Des sapeurs forestiers ont aussi pioché pour défaire des blocs de tourbe qui se consumeraient », indique Patrice Chagnoleau, l'un des cinq gardes forestiers chargés de l'entretien de la forêt de Bercé.Ce week-end, les gardes forestiers patrouilleront dans les chemins qui quadrillent la forêt, assurant notamment des tournées de nuit. Ils vont devoir rassurer les promeneurs, sans doute nombreux en ce week-end de Pâques, qui verront encore de la fumée monter du massif. « On ne peut pas inonder 200 hectares. La fumée ou quelques flammes au milieu des parcelles brûlées, c'est normal. Ça peut venir d'une souche. Mais le feu ne pas repartir. Il n'y a plus rien autour. »les gendarmes poursuivent leur enquête.

4 avril 2014

les pompiers dégagent un enfant coincé dans un bloc de béton pendant plus de quatre heures



Le petit garçon 8 ans, décide de jouer à cache-cache. Et la meilleure des cachettes c’est, pense-t-il, à l’intérieur d’un cube de béton. « Ces blocs de plusieurs tonnes ont été posés là pour empêcher les vols de cuivre, explique un employé de la ville. D’ordinaire, on les met au sol pour empêcher les véhicules ou les caravanes de passer. Là, ils ont été posés contre les pylônes du stade, vandalisés deux fois en moins de six mois. » Mais étrangement, alors que les lieux sont fréquentés par une kyrielle d’enfants, les cubes qui servent à construire des canalisations n’ont pas été obstrués.Mohamed réussit donc à se faufiler à l’intérieur du tube central. Très étroit, son diamètre est de 45cm. « Lors de la descente, un genou s’est relevé, explique le commandant Anne Istria, du CODIS. L’enfant s’est retrouvé coincé. Impossible pour lui d’en ressortir. » C’est un cousin qui, alerté par les cris du garçon, préviendra ses parents.Rapidement sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Roubaix vont être confrontés à un exercice délicat. Aidés par une équipe médicale du SMUR Roubaix sur tous les fronts, ils vont d’abord tenter d’extraire la victime en utilisant du savon et de l’huile qui sert d’ordinaire à soigner les grands brûlés. Malgré tous leurs efforts et face aux hurlements de l’enfant, ils se sont rapidement rendu compte que cette technique ne serait pas efficace. La cellule sauvetage et déblaiement « aux moyens d’intervention beaucoup plus lourds » est donc passée à l’action.À tour de rôle, une vingtaine de pompiers se sont succédé pour venir à bout du bloc de béton aux parois mesurant près de 35 centimètres. Il s’agit de ne pas blesser la victime équipée pour l’occasion de lunettes, d’un casque et d’un masque. Et c’est vers 21 heures, sous les vivats de ses proches, que le petit garçon a été extrait des gravats.