Portugal : 120 € d'amende pour avoir voulu sauver une vie

Les gendarmes portugais ont dû se mordre les doigts devant le tollé largement alimenté par les médias jeudi. Un conducteur d'une ambulance qui s'était arrêté au bord d'une autoroute, près de Lisbonne, pour tenter de réanimer une octogénaire, s'est vu infliger une amende de 120 € par les gendarmes.

L'ambulance, au service des pompiers d'Obidos , était en route mardi 24 décembre à l'aube pour acheminer une malade victime d'un infarctus à un hôpital de Lisbonne, lorsque l'état de santé de la patiente s'est brusquement aggravé. L'équipe médicale s'est alors arrêtée sur le bord de la route pour lui prodiguer des soins, mais n'a pas pu empêcher le décès.Alertés par les ambulanciers pour constater le décès, les gendarmes «ont avisé le conducteur qu'il avait commis une infraction au code de la route pour mauvais stationnement, sans tenir compte des circonstances» du drame, s'est insurgé le commandant des pompiers d'Obidos, Carlos Silva. Le conducteur verbalisé a aussitôt réglé l'amende. Face au tollé provoqué par cet incident, les gendarmes ont reconnu le lendemain avoir commis une erreur et ont fini par annuler l'infraction.

Amiens: 200 pompiers manifestent contre la mise en cause d'un des leurs

200 pompiers ont manifesté dans les rues d'Amiens ce lundi pour protester contre une décision du tribunal à l'encontre d'un collègue. En 2011, celui-ci avait brûlé un feu rouge au volant d'un camion d'intervention, ce qui avait coûté la vie au conducteur d'un scooter. 
Ils étaient 200 ce lundi 22/12 dans les rues d'Amiens, dans la Somme. Deux cents sapeurs-pompiers en uniformeont défilé pour réclamer des règles "claires et précises" en matière de circulation des véhicules d'intervention. L'origine de leur colère? La condamnation pour homicide involontaire d'un pompier en service, impliqué dans un accident mortel.Le 6 octobre 2011 à Amiens, un conducteur de scooter a perdu la vie en heurtant un camion d'intervention, qui venait de franchir un carrefour alors que le feu était au rouge. Deux mois plus tard, le tribunal d'Amiens déclare coupable le sapeur-pompier qui se trouvait au volant, tout en le dispensant de peine.Le pompier, âgé de 33 ans et fort de "10 ans d'expérience", a fait appel de cette décision.

Une règle officielle sur les feux rouges

Le message de la manifestation de ce lundi? "Qu'on nous dise clairement si l'on doit, ou non, s'arrêter au feu rouge", répond le président-adjoint du syndicat autonome des combattants du feu dans la Somme, Gauthier Ducouture. Selon lui, son collègue impliqué dans l'accident mortel "respectait scrupuleusement les règles", à savoir adapter sa vitesse à l'approche d'un feu tricolore, activer la sirène et allumer le gyrophare. Une version confirmée par un expert judiciaire.Aux yeux du syndicaliste, la décision du tribunal d'Amiens "a des conséquences pour l'ensemble du territoire puisqu'elle remet en cause le temps d'intervention des sapeurs-pompiers, qui doit être de plus ou moins 15 minutes", une durée moyenne établie par le SDACR (Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques)."Si on s'arrête à chaque feu rouge, on ne sera pas dans les délais et on sera pointé du doigt pour ça, mais pour respecter ce délai, il faut griller les feux rouges et donc risquer une condamnation", a-t-il souligné. S'ils ont "conscience du drame humain que représente la mort d'un homme", les pompiers espèrent "que la cour d'appel va innocenter" leur collègue.

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Un pompier décède en intervention dans le Rhône

Suite à l'incendie d'un pavillon dans le département du Rhône qui a débuté ce matin mardi 16 décembre 2014 , un sapeur-pompier est décédé. 

En début d'après-midi, ce soldat du feu, venu en renfort de la commune de Denicé alors que l'opération en était à la phase de déblai, a fait un malaise. Ses collègues sur place lui ont d'emblée prodigué les premiers soins. Le malaise s'est rapidement agravé et aurait engendré un arrêt cardio-respiratoire. Les équipes de secouristes sur place, renforcées par les moyens du SSSM du Rhône et du Samu 69, ont tenté de le réanimer, en vain.

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la devise

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Origine de Sainte Barbe la sainte patronne des sapeurs-pompiers

Les sapeurs-pompiers ont leur patronne, la Saint-Barbe. Chaque année, les soldats du feu la fêtent le 4 décembre.

Invoquée contre la foudre et l’incendie, elle est la Sainte Patronne des artificiers, des artilleurs et des mineurs, comme des sapeurs pompiers : de nos jours, Sainte-Barbe est la protectrice de tous ceux qui ont un lien avec le feu.

Un peu d’histoire de la Sainte BarbeSaint-Barbe, patronne des sapeurs-pompiers, a toujours été fêtée avec ferveur. Cette Sainte vivait, semble-t-il, au IIIème siècle à Nicomédie, en Turquie.Selon la légende, ayant refusé d’abjurer sa foi chrétienne, elle est décapitée par son père. La foudre tombée du ciel vient punir immédiatement son bourreau. Depuis lors, Sainte Barbe protège les artilleurs, les artificiers, les mineurs et les soldats du feu.La fête chez les pompiers ?Durant des décennies, les sapeurs-pompiers des campagnes, des villes et agglomérations se retrouvaient le 4décembre autour d’un repas pour un moment convivial entre collègues et amis.Devenues exclusivement laïque à partir de 1879, la Sainte-Barbe est l’occasion d pour les autorités officielles de rendre hommage aux pompiers. Les festivités s’accompagnent aussi de réjouissances populaires dans les banquets et bals qui suivent la revue et le défilé traditionnel.

Le préfet hué par les pompiers dans les Alpes-Maritimes

Adolphe Colrat, préfet des Alpes-Maritimes, a été sifflé ce jeudi matin lors de la cérémonie de la Sainte-Barbe par les pompiers qui entendent ainsi dénoncer la modification de leur système de gardes
Le préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat, a été sifflé par une partie des pompiers présents à la cérémonie de la Sainte-Barbe, ce jeudi matin, au Centre de secours départemental de Villeneuve-Loubet. Les pompiers se sont aussi retournés lorsque le préfet s'est exprimé. Plus de gardes à effectuer
Le temps de travail est au coeur de la contestation. Actuellement les pompiers effectuent 81 gardes par an. L'Union européenne préconise un système à 94 gardes et pourrait être suivi par l'Etat français. Les sapeurs-pompiers entendent contester cette décision en montrant leur réprobation au représentant de l'Etat dans les Alpes-Maritimes. Vidéo des pompiers manifestant leur mécontentement au préfet ici:

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