29 décembre 2013

Manifestation à Grenoble : les pompiers se relaient au chevet du blessé

Les médecins ne se sont pas encore prononcés. Il est trop tôt pour dire si le pompier blessé  retrouvera la vue. Au cours d'échanges violents avec la police, celui-ci avait eu l’œil crevé par un flash ball. Ses collègues maintiennent le mouvement. 


pompier_manif.jpg
L'opération chirurgicale  réalisée l'après-midi même n'avait pas permis de sauver l'oeil du jeune sapeur pompier. Il est toujours hospitalisé au CHU de Grenoble-La Tronche. Il pourra peut-être voir à nouveau de son oeil blessé, mais ce n'est pas encore certain. Son avenir professionnel pourrait être compromis.
"Quand un collègue est à terre, on l'abandonne pas" promet David Dubois, représentant du mouvement des sapeurs pompiers. Depuis qu'il a été blessé, les collègues de Quentin se relaient à son chevet. "C'est le point de départ d'un grand mouvement" prédit encore Frédéric Bologna, de la Fédération Autonome des sapeurs pompiers. Car la grogne ne devrait pas en rester là. 
Une grande marche de soutien est par ailleurs prévue le 4 janvier prochain. Le sapeur pompier blessé devrait être hospitalisé pendant huit jours. 

L'enquête est en cours pour tenter de comprendre quelles sont les responsabilités côté police et côté pompiers. La balle en caoutchouc qui a crevé l'oeil de Quentin 29 ans. Elle aurait ricoché au cours des échanges violents devant la préfecture. 


24 décembre 2013

bon réveillon de noël

 

se soire vous aurez le droit a une intervention pas comme les autres car voici pour se soir le véhicule d'intervention 



mais bon vue qu'il loupe le  lieu d'intervention laisson tombée le pere noël comme CCR noublier pas que son bute est de nous livrer les cadeaux      oui mais  beaucoup on auci fait appel au VSAV  voilas le résultat



ils nous reste plus qu'un recours un seul  


bon réveillon a tous 

23 décembre 2013

Pompiers de Vendée. Le recrutement des volontaires, défi pour l'avenir

Avant les discours des officiels, la traditionnelle cérémonie des remises de décorations et promotion de grades s’est déroulée dans la cour d’honneur du conseil général.


La grande famille des pompiers était réunie, vendredi, à l’hôtel du département, afin de faire le bilan de l’année passée et évoquer l’avenir.Le personnel du service départemental d’incendie et de secours se compose de 2 541 pompiers volontaires (dont 342 femmes), 270 pompiers professionnels, 94 agents administratifs et 330 cadets âgés de 14 à 18 ans. Malgré une forte volonté de grossir les rangs, « nous peinons parfois, dans certains secteurs, à recruter de nouveaux pompiers », concède le président du conseil d’administration, Gérard Villette.

20 décembre 2013

Paris. 200 pompiers mobilisés pour un incendie, 7 blessés legers

Photo prise par un internaute et postée sur Twitter

Un incendie s'est déclaré ce vendredi matin aux alentours de 5h dans un immeuble du boulevard Sébastopol. 7 personnes ont été blessées légèrementPlus de 200 pompiers sont mobilisés pour un incendie qui s'est déclaré dans un immeuble, au niveau du 38 boulevard Sébastopol en plein cœur de Paris.


7 blessés légersAu moins sept personnes ont été blessées légèrement, selon un bilan provisoire, a-t-on appris auprès des pompiers.Les blessés légers ont été intoxiqués par la fumée.L'incendie, qui a démarré vers 5 heures par la cage d'escalier avant de toucher plusieurs étages d'un immeuble de type haussmannien, a été maîtrisé vers 8 h 30.Les habitants ont été évacués vers un bar transformé en centre d'accueil, à quelques centaines de mètres de l'immeuble. Certains rescapés, partis à toute vitesse, étaient en robe de chambre ou pieds nus.

Voir l'image sur Twitter

Deux heures après, ce n'est pas fini ! 200 pompiers et 5 blessés


petite video

http://youtu.be/6Z9WCizv4-M


17 décembre 2013

Aisne. Un ado de 14 ans sauve un enfant d'un incendie

Le feu a éclaté dans un immeuble à la Féré, dans l'Aisne.

Un adolescent de 14 ans, fils d'un sapeur-pompier, a sauvé un enfant de 5 ans des flammes qui ravageaient son appartement.Dimanche matin vers 8h, une jeune femme de trente ans se présente paniquée à la porte de la voisine du dessous : son appartement au troisième étage (l'immeuble en compte quatre) est en feu et son fils de 5 ans y est resté coincé.Le fils de la voisine, 14 ans, prend alors un linge humidifié qu'il place sur sa bouche et s'engouffre dans l'appartement en feu pour récupérer l'enfant."Il est parti en tee-shirt et bas de jogging, explique sa maman, interrogée par L'Union. Je l’ai vu entrer là-dedans et quand j’ai entendu le vacarme des fenêtres, j’ai commencé à pleurer !"Mais son fils s'en sortait plutôt bien : « Je n’y voyais rien mais je progressais et j’appelais : t’es là ? Et il a répondu. Je l’ai trouvé à côté du canapé qui prenait feu. Je l’ai pris dans mes bras, je suis ressorti et je l’ai mis en sécurité… »Tout le monde s'en est sorti. La mère, l'enfant et l'adolescent ont été examinés après avoir été incommodés par les fumées.Aujourd'hui décédé, le père de l'adolescent était sapeur-pompier volontaire. Sur une photo de l'adolescent paru dans le quotidien L'Union, on peut le voir poser devant un casque de jeune sapeur-pompier, même si "a priori" il n'est pas inscrit dans l'Aisne, selon les pompiers du département.

Loiret : deux morts dans une collision frontale et suivi d'un incendie

Ce lundi matin, une collision frontale entre deux poids lourds a fait deux morts, les conducteurs. A bord d’un des camions des produits inflammables. Un incendie s'est déclaré. Le secteur va rester bouclé une grande partie de la nuit

© F3 Centre

Ce lundi matin, entre 7h30 et 8 heures, deux poids lourds se sont percutés sur la départementale 97 vers Bazoches-les-Gallerandes (Loiret). Un choc frontal extrêmement violent. Les deux conducteurs sont décédés.
L’un des poids lourds, un camion citerne transportait des produits inflammables (gaz liquéfié sous pression). La collision entre les deux véhicules a entraîné une explosion suivie d’un incendie. Les salariés de deux entreprises, situées à proximité, ont été évacués soit 27 personnes. Ils ont été accueillis à la mairie de Bazoches-les-Gallerandes. Un témoin également chauffeur de poids lourd a déclaré avoir vu «  le camion citerne zigzaguer dangereusement sur la route » juste avant l’accident. 

© Capitaine J.Luc Chevallier













Pour l’instant, impossible de dire si l’explosion est due ou non au gaz, ni quelle est la cause exacte de la collision. Une enquête est en cours. Cette intervention a nécessité le déploiement de 70 sapeurs pompiers et une vingtaine de véhicules (hélicoptère de gendarmerie, ambulances, camions de pompiers…). Une cellule chimique radiologique est également intervenue sur place. 

Un périmètre de sécurité a été mis en place, sur un kilomètre, par les sapeurs-pompiers. Dans l'après-midi, une opération de pompage du gaz liquide contenu dans la citerne a été effectuée. La route va rester coupée, dans les deux sens, une grande partie de la nuit. 




© J.C Chesnay


14 décembre 2013

Charente: le coup de sang des pompiers professionnels

La cérémonie de la Sainte-Barbe a été annulée hier soir. Les pompiers professionnels ont manifesté leur ras-le-bol, s’estimant sous-payés.


Une soixantaine de pompiers professionnels ont manifesté leur grogne hier soir à l’occasion de la Sainte-Barbe.

«Vous en connaissez beaucoup qui sont prêts à travailler six cents heures par an gratuitement? On devrait avoir droit aux congés, aux heures supplémentaires et au respect», . Le pompier fait face au président du Sdis , Patrick Berthault, et au colonel Stock, le patron des pompiers de la Charente.

Derrière lui se massent les hommes en colère qui se sont engouffrés dans les locaux de L’Isle-d’Espagnac où aurait dû se tenir hier soir la cérémonie de la Sainte-Barbe, la fête annuelle des pompiers. Annulée au dernier moment.

Quand le préfet et le président du conseil général ont appris que les pompiers avaient prévu un mouvement, ils ont annoncé qu’ils ne viendraient pas. La grogne ne date pas d’hier. En jeu, le rythme de travail très particulier des pompiers professionnels. Quand ils ont des astreintes de vingt-quatre heures, ils ne sont payés que dix-sept heures trente. «On travaille quarante-huit heures par semaine payées trente-cinq.»Un face-à-face tendu«Il y a une notion d’équivalence du temps de travail, justifie Noël Stock. La nuit, ils dorment.» Sauf quand ils sont appelés en intervention. «On n’est pas chez nous, avec notre famille, à faire ce qu’on veut», répond Jean-Christophe Bussière, le vice-président de la Fédération autonome des pompiers, à l’initiative du mouvement.Quand on leur dit qu’il n’y a pas d’argent, les pompiers rétorquent: «Il existe des indemnités compensatoires qui ne sont pas obligatoires. Notre hiérarchie les perçoit, alors qu’ils ont des horaires de bureau, et s’est même votée une augmentation. Les six cents heures non payées qu’on fait en plus, ça représente quinze ans sur une carrière complète.»Hier soir, pendant que le groupe de manifestants faisait éclater des pétards, Patrick Berthault et Noël Stock ont reçu une délégation. Pour dire qu’ils n’avaient rien de plus à proposer que les groupes de travail déjà programmés pour janvier.

13 décembre 2013

Les pompiers veulent mettre fin aux appels abusifs au 18

Le Conseil général des Alpes-Maritimes lance une campagne de sensibilisation auprès du grand public. Objectif, faire diminuer le nombre d'appels inutiles au 18 et réaffirmer la mission des pompiers : gérer les secours d'urgence.

C'est pour lutter contre ce type d'appels abusifs que le Conseil général a décidé de lancer une campagne de communication. Parmi les slogans, "vous respectez leur courage, respectez leur numéro". Car selon le département, ces appels intempestifs peuvent vraiment nuire aux gens qui ont réellement besoin des pompiers.Selon une étude des pompiers des Alpes-Maritimes, 18% des appels ne concernent pas des missions de pompiers (ascenseurs en panne, perte de clés, tapage nocturne). Cela fait beaucoup quand on sait que dans le département, les soldats du feu ont reçu près de 460 000 appels l'an passé.

12 décembre 2013

Reportage Pompier - La Formation

Plusieurs centaines de fonctionnaires departementaux, dont de très nombreux sapeurs-pompiers professionnels, manifestent ce matin place de Verdun à Grenoble.

Photo Le DL

















Les protestataires dénoncent l' allongement du temps de travail et les réductions d'effectifs pratiqués selon eux par le conseil général. Une délégation doit être reçue en préfecture à  11 h 30. 

15h15 : Plusieurs dizaines de sapeurs-pompiers se sont rendus au pas de course en mairie de Grenoble dont ils occupent le hall à l'heure actuelle. Les protestataires ont demandé à voir le maire qui est actuellement à Paris. Ils ne veulent pas quitter la mairie tant qu'ils n'obtiennent  pas d'entretiens avec un élu du Conseil général. Ils bloquent également les voies du tramway.

14h50. Jean-François Gaujour (PS / président du Sdis), en séance publique: "J'ai assisté à l'explosion d'une grille du conseil général ce matin. C'est un acte de casseurs. Cela est inadmissible, la violence sera toujours improductive. Nous ne sommes plus au Moyen-Age".  

14h40Le rapport "ressources humaines" a été adopté en dix minutes. Les manifestants ne le savent pas.

14h30La session du conseil général de l'Isère vient de démarrer, sans les élus communistes et écologistes. José Arias (PC): "Nous ne siégons pas parce qu'aucune délégation n'a été reçue. Il n'est pas possible de siéger alors que des personnels départementaux s'inquiètent de savoir comment ils pourront à l'avenir remplir leur mission". Olivier Bertrand (EELV): Nous pensions qu'une délégation allait être reçue. Tant qu'elle ne l'est pas, nous ne siégons pas".


14h10 : les manifestants réunis devant le conseil général viennent d'être durement repoussés par les gendarmes mobiles à coups de gaz lacrymogènes. De nombreuses personnes ont été incommodées, certaines étant prises en charge par les sapeurs-pompiers. La situation est de plus en plus tendue. Par ailleurs, les forces de l'ordre ont été renforcées par une compagnie de CRS. Les manifestants appellent les élus, qui siègent à l'intérieur, à les rejoindre. 

13 h 50 : les manifestants sont toujours devant le Conseil général où doit avoir lieu à 14 heures la séance du budget.

Par ailleurs, une délégation des sapeurs-pompiers pourrait être reçue à 14 h 15 en préfecture.Par ailleurs, une délégation des sapeurs-pompiers pourrait être reçue à 14 h 15 en préfecture.


12 h 10: nouvelle charge des gendarmes mobiles pour faire reculer les manifestants. Situation très tendue devant le Conseil général. 

11 h 45: un sapeur-pompier a été blessé au visage lors de la charge des gendarmes mobiles. Il a été évacué par une ambulance de ses collègues au CHU. Actuellement, jets de fruit et d' oeufs sur la façade du conseil général.

11h30 : alors que des palettes avaient été allumées par les manifestants devant l'entrée principale, les gendarmes mobiles viennent de faire reculer la foule en utilisant de nouveau des gaz lacrymogènes.

11h20des incidents viennent d'éclater devant le Conseil Général. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers ont contourné le dispositif de Police et de gendarmerie et sont parvenus aux portes du Conseil Général par une petite rue. Alors qu'ils tentaient d'entrer dans le bâtiment, ils ont été délogés à coups de grenades lacrymogènes par les gendames mobiles.  

11 h 05certains manifestants ont tenté d enfoncer le portail du Conseil général. Ils ont été repoussés par la police et les gendarmes mobiles à coups de gaz lacrymogène.

10 h 50, les manifestants se trouvent devant le conseil général dont le bâtiment est protégé par la police. Les voies du tram A sont désormais neutralisées.


videos de la manifestation

1  <iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x18bkwl"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x18bkwl_manifestation-des-pompiers-sous-haute-tension-a-grenoble_news" target="_blank">Manifestation des pompiers sous haute tension &agrave;...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/ledauphinelib" target="_blank">ledauphinelib</a></i>

2  <iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x18bvt1"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x18bvt1_c-est-pas-nous-les-nantis_news" target="_blank">&quot;C&#039;est pas nous les nantis&quot;</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/ledauphinelib" target="_blank">ledauphinelib</a></i>

11 décembre 2013

Pompiers : leur guerre du feu

Jeudi soir, les pompiers de la caserne Vion ont dû éteindre un feu touchant trois voitures, à Bagatelle./Archives DDM

Gestions des effectifs, réductions moyens, meilleure organisation… Des questions du quotidien pour les pompiers de la région, qui seront au menu des «7e journée des Sdis», aujourd’hui à Paris, rassemblant l’ensemble des présidents et directeurs des services départementaux d’incendie et de secours. Il y a quelques jours déjà, la commission des finances du Sénat avait appelé à une plus grande mutualisation de leurs moyens. Tirant les conclusions d’une enquête demandée à la Cour des comptes, le sénateur UMP du Var François Trucy, a identifié des «gisements d’économies significatives» : une plus grande mutualisation des achats, accélérer le regroupement des centres de traitement de l’alerte entre les Sdis et avec le Samu, mieux rationaliser les équipements de formation, et enfin agir sur les équipes et moyens spécialisés (la Cour estime par exemple qu’une réduction de 15 % des cellules mobiles d’intervention chimique conduirait à une économie de 8 millions d’euros). Ce métier qui est le rêve de beaucoup d’enfants, est une réalité pour près de 2000 professionnels dans le Grand Sud. Un métier risqué, fatigant, au service de la cité, et pourtant pas à l’abri de la réduction de la dépense publique.
Caserne Vion, rive gauche de Toulouse, près de Saint-Cyprien. La plus grosse de Midi-Pyrénées en nombre d’interventions. L’une des grosses casernes françaises.
150 sapeurs-pompiers professionnels, qui assurent des gardes de 24 heures tous les trois jours, et réalisent près de 11 000 sorties par an.
Jeudi dernier, 20 h 30, les hommes finissent leur repas. Ils sont 35 à travailler en cette nuit glaciale. Après avoir fait leur vaisselle, certains partent à la salle commune, voir le match du TFC, d’autres montent discuter au bocal, une pièce largement vitrée qui donne sur les allées Charles de Fitte et où arrivent les appels d’urgence. Ceux qui sont logés sur place sont déjà dans leurs appartements, leur bip à la poche. Tous doivent être prêts à décaler (partir en intervention) au plus vite.

La fascination du feu

Hormis des catastrophes de ce type, le Graal pour un pompier, c’est le feu. «On est avant tout des soldats du feu, on aime faire un bon feu». Celui qui a prononcé ces mots marque un temps d’arrêt, et se reprend. «Bon, ça pourrait être mal interprété comme termes, surtout pour celui qui a tout perdu dans un incendie, mais c’est vrai que le feu nous fascine, même si ça peut nous prendre la vie».
Le débat reprend, sur les techniques d’approche du feu, sur les Allemands qui ne font pas comme nous, ou sur ces progrès d’architecture qui rendent les feux d’appartements plus dangereux, «car tout est cloisonné, et fait risquer l’embrasement généralisé à l’ouverture de la porte».
Les pompiers peuvent parler des heures de leur métier. Leur passion. Et ils vivent d’autant plus mal leur rapport avec la société qui a changé. «Aujourd’hui les gens se poussent à peine pour nous laisser passer sur la route. Il y a 20 ans, les gens qui nous insultaient restaient à 200 m. Désormais ils nous font face, prêts à nous taper».

Hommes à tout faire

Les soldats du feu ont aussi l’impression d’être parfois bons à tout faire. «Comme on est très polyvalents, les gens nous appellent lorsqu’ils n’ont plus de solution. Presque pour une ampoule à changer…». Laurent confirme, sous forme d’ironie : «Avant, nos ambulances c’étaient des véhicules de secours aux asphyxiés et blessés (VSAB). Maintenant ce sont des VSAV, d’Assistance aux Victimes, parce qu’on peut être victime de tout et de rien, d’une crise d’angoisse ou de la mode».

Réveillé dans la nuit

Il est 2 heures du matin, le standard est toujours aussi apathique. Tout le monde part se coucher. Un lit étroit dans une chambre de garde. Se déshabiller ou pas ? La réponse sera négative, trop peur de rater un hypothétique départ.
Celui-ci viendra à 3 h 20. Un bip sonne dans la nuit. Le lieutenant Rieu tape à la porte. «C’est un feu de voiture, le fourgon part, on le suit».
Direction Bagatelle, les rues sont désertes, le gyrophare bleu se reflète sur les vitrines de quelques magasins. On commence à apercevoir un brasier. «Il y a plusieurs voitures, deux ou trois» estime Patrick Rieu. Trois effectivement, flambant au pied d’une barre d’immeuble. Encadrés par deux voitures de police, les pompiers déroulent leurs tuyaux et commencent à arroser abondamment. «On ne va pas rester trop près, vu la configuration de la rue, on pourrait se faire coincer si ça tournait mal». Le calme est pourtant total. Presque désolé, le lieutenant conclut : «C’est terrible, mais on est obligé de réfléchir comme si on était en guerre…»
Retour à la caserne. Il faut refaire le plein - en eau - du camion, et passer par la case paperasse. Le chef d’agrès, les cheveux encore aplatis par le casque et l’odeur du brûlé accroché à la veste, tape son rapport sur l’ordinateur. Il est 4 h 15. «Je vais essayer de me rendormir, mais c’est pas gagné». Son réveil sonnera à 6 h 30. À 7 heures, une autre équipe prend la relève. Pour une nouvelle journée. De 24 heures.

10 décembre 2013

Un pompier charentais coincé dans un gouffre du Lot

  • Fabrice Couraud, 45 ans, médecin-chef au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Charente.
    Fabrice Couraud, 45 ans, médecin-chef au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Charente.
  • Fabrice Couraud, 45 ans, médecin-chef au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Charente.

  • Fabrice Couraud, 45 ans, médecin-chef au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Charente.
Fabrice Couraud, médecin-colonel des sapeur-pompiers de Charente, est sorti sain et sauf ce mardi vers 13h30 du gouffre Saint-Sauveur à Calès près de Rocamadour où il était coincé depuis lundi soir. Selon France 3 Midi-Pyrénées, le Charentais de 45 ans aurait fait un malaise et n'aurait pas réussi à remonter à la surface lundi soir et était resté dans une poche d'air.
Il a été évacué par hélicoptère à l'hôpital Purpan de Toulouse.
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Fabrice Couraud, 45 ans qui réside actuellement à Magnac-sur-Touvre, médecin-chef au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Charente depuis un an et demi, est coincé depuis hier lundi dans le gouffre de Saint-Sauveur, à Calès, dans le nord du Lot, près de Rocamadour.

Ce médecin lieutenant-colonel effectuait seul une plongée à titre privée. Par ailleurs gérant d'une école de plongée technique à Magnac, ce plongeur "aguerri et averti" dixit le SDIS charentais, prévenu cette nuit, serait sain et sauf, réfugié dans une poche d'air. D'importants moyens sont mobilisés pour le libérer.

9 décembre 2013

10 question sur les sapeurs

En accord avec le SDIS 53, des étudiants font une étude et propose un petit questionnaire (10 questions environ) sur les pompiers et vous. Si vous avez quelques minutes, prenez le temps de le remplir ! 
=>https://docs.google.com/forms/d/1o-mZ0GxGYqwIFcTg173RbzgrWfIYkKor0aFAdVofFMk/viewform

8 décembre 2013

nombres d'intervention en 2011

En 2011 les sapeurs-pompiers ont effectué plus de 4 242 200 interventions (1% de plus qu'en 2010) :
  • 317 900 incendies (-6%)
  • 284 600 accidents de la circulation (-2%)
  • 3 082 400 secours à victime (+5%)
  • 53 800 risques technologiques (-8%)
  • 503 500 opérations diverses (-16%)
  • 3 205 800 victimes prises en charge
 11 623 interventions par jour soit  1 intervention toutes les 7,4 secondes. 

1 décembre 2013

Incendie à Vannes. 50 pompiers luttent contre un feu dans un immeuble

La toiture, refaite à neuf, s'est embrasée. Les pompiers ont dû dégarnir pour intervenir efficacement.

Trois échelles ont été engagées pour lutter contre l'incendie au-dessus des toits.

Une cinquantaine de pompiers sont mobilisés sur l’incendie d’un immeuble en réfection rue SaintVincent. Les secours ont déployé trois échelles au-dessus des toits de l’ancienne mercerie Druelle, qui a fermé ses portes fin 2009.

Un feu de combles

C’est dans les combles de ce beau bâtiment du centre-ville, dont la réhabilitation s’achevait, que le feu a pris en début d’après-midi pour une raison indéterminée. Les premiers pompiers engagés ont attaqué le feu par l’intérieur avant d’être rapidement rejoints par les véhicules à échelle.

Des toits qui communiquent

« La difficulté avec ce type d’intervention, c’est que les toits communiquent et qu’on ne sait pas très bien comment ils sont enchevêtrés », observait vers 15 h, le colonel Cyrille Berrod, patron des pompiers du département. « Nous allons devoir procéder à un dégarnissage de la toiture. »

Les pompiers dégarnissaient la toiture

La priorité des pompiers était de circonscrire l’incendie et de s’assurer qu’il ne communiquerait pas à la toiture du Crédit Mutuel de Bretagne, à l’angle de la rue Porte-Poterne. Alors que les flammes surgissaient des chiens assis, les hommes du feu sapaient la toiture refaite à neuf.
Très vite, les pompiers ont cherché à sécuriser le toit de l'immeuble du CMB rue Porte-Poterne.

Au fur et à mesure, le dispositif est passé d'une trentaine à une cinquantaine de pompiers.