19 février 2014

Bordeaux : impressionnant incendie d'un entrepôt de 2 500 m² à Paludate



Pour une raison que l'enquête de police permettra de déterminer avec précision, un incendie s'est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi, à 23h30, rue Seiglière, dans le quartier de Paludate, à Bordeaux.D'épaisses fumées noires étaient visibles de très loin au moment du sinistre et une forte odeur de brûlé a envahi l'air ambiant, bien au-delà des rues alentours. Mercredi matin, on pouvait encore sentir une odeur âcre qui se répandait jusqu'aux quais de la rive droiteLe feu a ravagé les entrepôts des charcuteries industrielles Mainjole. Une quarantaine de pompiers ont été dépêchés sur place pour maîtriser le feu et éviter sa propagation.


16 février 2014

Il sauve ses voisins de l'incendie volontaire


Airvault. Une Airvaudaise a incendié son appartement, samedi vers 3 heures. Un résidant a donné l’alerte, sauvant ses voisins de l’incendie.Baudouin Dezettre, c'est lui qui, vers 3 h 30, dans la nuit de vendredi à samedi, a« alerté tous ses voisins » d'immeuble dès qu'il a « senti une odeur de fumée ».Quelques minutes plus tard, les occupants de ce HLM,  étaient dehors. Ils ont assisté, impuissants, à l'incendie qui finalement a détruit trois appartements et en a endommagé un quatrième. Par chance aucun habitant n'a été blessé. Le sinistre est d'origine humaine : une des résidantes, fragilisée et connue des services administratifs de la mairie, avait mis le feu à son appartement. Elle a été transportée à l'hôpital." J'ai sauvé ma femme et mes deux filles "Adjoint au maire d'Airvault, Michel Reignier n'a pas beaucoup dormi. Prévenu par la gendarmerie, il était présent à l'arrivée des pompiers*: « Les hommes du feu ont mis trois heures et demie pour venir à bout de l'incendie ».Les traits tirés, les yeux encore embués de larmes, Baudouin Dezettre craque : « Tout est détruit dans mon appartement. C'est une piscine ! ». Cet ancien béret vert est accablé : « J'ai perdu mon ordinateur avec tous mes dossiers militaires dedans ». Puis il se reprend : « Le plus important, c'est que j'ai sauvé ma femme et mes deux filles ».Béatrice Buton, occupante de l'appartement n° 1, s'approche alors de Baudouin, le héros du jour, pour le prendre dans ses bras. « On se connaît tous dans l'immeuble, dit-elle. On prend parfois l'apéritif ensemble ». Mère de deux enfants, Béatrice va être relogée par la municipalité. Tout juste a-t-elle pensé à « récupérer les sacs de ses deux garçons pour l'école, lundi ». La famille de Baudouin Dezettre, elle, dormira samedi soir à l'hôtel en attendant de trouver une solution.Sauver un livre ou une couvertureAlors que les résidants de l'immeuble quittent peu à peu les lieux, emportant sous le bras leurs effets personnels les plus chers – pour certains un livre, pour d'autres une couverture –, des couvreurs sont déjà à l'œuvre sur le toit de l'immeuble. « Ils sécurisent la toiture des logements n° 3 et n° 7 », explique Chantal Nargeot, directrice adjointe d'Habitat Nord Deux-Sèvres, bailleur de l'immeuble. Ces travailleurs essayent d'atténuer, un peu, à coups de marteau, les stigmates d'une nuit qui laissera inévitablement des traces dans la mémoire des habitants de cet immeuble de la rue des Chenevières.


15 février 2014

petite blague des vieux avec un nouveau impatiens


petite blague



Un cycliste de 18 ans tué par une voiture


un dramatique accident de la circulation s’est produit ce vendredi, vers 20 heures, sur l’avenue de Turin à Chambéry, à hauteur de la gendarmerie mobile, impliquant une voiture et un cycliste. Le cycliste, âgé de 18 ans, et originaire de Chambéry, est décédé. Il circulait sur son vélo de course gris sur une ligne droite, dans le sens Chambéry-Bassens, lorsqu’il a vraisemblablement été percuté par l’arrière, dans des circonstances encore indéterminées. La victime n’a pu être réanimée par le Samu 73 et les pompiers de Chambéry.
Le véhicule a pris la fuite et les policiers lancent un appel à témoins pour tenter de le retrouver, ainsi que son conducteur. Toute personne ayant des informations sur les circonstances de l’accident peut contacter l’hôtel de police de Chambéry au 04 79 62 84 00

Appel à témoins suite à un délit de fuite

14 février 2014

bonne garde et saint valentin


Pompiers en Charente : un appel aux volontaires est lancé

Le Service départemental de secours et d’incendie de la Charente a du mal à recruter des volontaires. Il se donne trois ans pour redresser la barre
Pompiers en Charente : un appel aux volontaires est lancé
Une sirène hurlante toutes les 7,4 secondes. En France, les sapeurs-pompiers sont sortis 4,2 millions de fois dans l'année 2012. Or, si les interventions sont toujours plus nombreuses, le nombre de sapeurs-pompiers volontaires décline. Lentement, mais sûrement. En 2012, notre pays comptait 192 986 pompiers volontaires, soit 2 232 de moins que l'année précédente, selon un rapport diffusé fin novembre 2013 par le ministère de l'Intérieur. Le recrutement est difficile. En dix petites années, la France a perdu 15 000 volontaires.Maillons essentiels de la sécurité civile, ces hommes et femmes occupent la plupart du temps un autre métier. Ils représentent 78 % du corps des pompiers et le renouvellement de cette force citoyenne est capital. La question a été érigée en priorité nationale. En octobre dernier, lors du congrès national des pompiers à Chambéry, le président François Hollande fixait un objectif ambitieux : « Retrouver 200 000 volontaires d'ici la fin du quinquennat ».
Lors du congrès d'Angoulême, en 2010, c'était Brice Hortefeux (alors ministre de l'Intérieur), qui promettait de protéger leur statut. « Le volontaire n'est ni un agent public, ni un travailleur, c'est une personne qui s'engage librement aux côtés de la communauté nationale », assurait-il.
Un effectif de 27 % inférieurLe dossier concerne tous les Services départementaux d'incendie et de secours (Sdis).
Sans être catastrophique, le cas de la Charente est préoccupant. On compte ici 249 professionnels et 872 volontaires : un effectif de 27 % inférieur à la moyenne des départements ruraux de même catégorie.« En 2012, nous avons recruté 37 volontaires et compté 104 départs. En 2013, ce fut un petit peu mieux, avec 69 recrutements pour 88 départs, mais le solde reste négatif », note le colonel Noël Stock qui constate que 64 % des sapeurs-pompiers volontaires en Charente résilient leur engagement avant dix ans de service.
Les raisons sont diverses : à l'heure où les sollicitations sont multiples, les notions d'engagement et d'abnégation ont perdu de leur aura. Et puis on ne fait pas fortune en devenant pompier volontaire ! Les indemnités sont minimes : entre 7 et 11 euros l'heure d'intervention. Patrick Berthault, conseiller général de Saint-Amant-de-Boixe et président du Sdis 16, note que l'image du pompier volontaire s'est sans doute un peu ternie : « Souvent, on était volontaire de père en fils. Aujourd'hui, les contextes familiaux ont changé et le père absent, appelé à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, n'est plus forcément un modèle.»
Feuilles de routeDès lors, comment recruter ? Il y a quelques jours, le colonel Stock a convoqué les chefs et adjoints des 27 centres de secours de Charente à une réunion à Angoulême, en présence du directeur de cabinet du préfet. À l'ordre du jour, la présentation d'un plan d'actions de promotion du volontariat d'une durée de trois ans. Cette feuille de route a le mérite d'être très concrète. D'un secteur à l'autre, les recommandations diffèrent et priorité a été donnée aux secteurs ruraux où le renouvellement des effectifs est le plus difficile : Champagne-Mouton, Roumazières, Aigre, Segonzac, Châteauneuf, et surtout tout le Sud-Charente, Baignes, Blanzac, Chalais, Montmoreau et Saint-Séverin.
« Là, il n'y a pas ou peu de grosses entreprises susceptibles d'être démarchées et sensibilisées. Le tissu économique est constitué de PME et d'artisans. Pour ces petits patrons, laisser partir un salarié sur une intervention n'est pas facile. Je le comprends. Nous allons donc nous rapprocher des collectivités locales, notamment des Communautés de communes où les agents sont sans doute plus disponibles », explique le colonel Stock.
Le plan d'actions présenté fin janvier est constitué de 32 fiches très pratiques. Exemples : mise à jour du site Internet du Sdis (pour l'heure non référencé par Google) ; tenue d'un stand dans les grandes manifestations publiques ; réalisation et diffusion d'un film ; distribution d'une plaquette à tous les employeurs, publics comme privés, etc. Rien de révolutionnaire, certes, mais des initiatives simples et efficaces.
« Nous ne sommes pas des faiseurs de miracles, concède le colonel Stock.Notre objectif est de maintenir des effectifs constants. La promotion du volontariat, c'est aussi rappeler certaines évidences. Dire en toute franchise que l'on ne gagnera pas des mille et des cent en choisissant cette voie. Mais dire que revenir à la caserne avec la satisfaction d'avoir sauvé une vie, cela n'a pas de prix ! »

7 février 2014

le marin-pompier veut promouvoir le sauvetage

Barret : le marin-pompier veut promouvoir le sauvetage

Demain après-midi, de 14 à 19 heures, le public est invité à découvrir ce pôle au complexe de Nautilis, à Saint-Yrieix. Ce sera l'occasion pour le jeune sportif de mettre en œuvre non seulement ses talents de sauveteur, mais aussi d'organisateur et de fédérateur.De la mer aux bassinsBenjamin a d'abord eu la volonté de s'engager dans l'armée : « Surtout par curiosité, concède-t-il. Je voulais d'abord suivre une carrière ayant trait au sport. Et à la natation en particulier. J'ai commencé à Marseille, puis à Cherbourg. J'étais marin-pompier. Une très belle expérience. Ensuite, j'ai eu envie de bifurquer ». Sélectionné en 2012, Benjamin est inscrit au Creps Poitou-Charentes (Centre de ressources, d'expertise et de performances sportives), réservé aux sportifs de haut niveau. Titulaire du brevet professionnel en milieu aquatique, il prépare le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport), avec pour option, la natation.Benjamin ne perd jamais de vue son sens du secours. C'est visiblement ce qui l'a conduit à encourager l'Association des sauveteurs secouristes de l'Angoumois (ASSA) et l'association des Sauveteurs de la Charente, une des plus anciennes institutions du département.Le jeune homme n'a eu aucun mal pour encourager les deux structures à organiser, conjointement, cette journée de découverte du Pôle sauvetage et à trouver des sponsors. « L'idée, c'est de faire découvrir à un large public, notamment les jeunes qui savent bien nager, diverses méthodes de sauvetage ». Une discipline qu'enseigne un maître-nageur à Nautilis. « Nous utiliserons des paddle (planches avec pagaies), des bouées, des mannequins, etc. Nous initierons les visiteurs à l'utilisation de ce matériel de sauvetage. Nous ferons des démonstrations. En ateliers, nous montrerons l'utilisation d'un défibrillateur, par exemple. En fin de journée, nous échangerons avec les animateurs présents ».Ces rencontres se compléteront d'un questionnaire pour recenser les besoins et les attentes du public.