23 octobre 2014

BD: LES POMPIERS

Le 14e album des Pompiers sortait hier. Stédo explique qu’on en revient à une cadence d’un gag par page et qu’un nouveau sapeur fait son apparition.

 

Faire disparaître ou apparaître des personnages, c’est un souhait de l’éditeur?Non, je crois que ça se fait instinctivement, c’est un peu comme la vie dans une caserne où des pompiers quittent et d’autres arrivent. Cela fait bientôt douze ans que la série fonctionne comme un arsenal. On m’a fait remarquer par exemple, et ce n’était pas voulu, que José, l’ancien dragueur, avait quasi disparu. C’est comme cela.

Stédo, qu’est-ce qui change, dans ce dernier album?

Après le tome précédent dont l’histoire s’étalait sur plusieurs pages, celui-ci en revient à la formule qui a fait ses preuves d’un gag par page. Ce qui change? Je dirais que le pompier Arnold qu’on a aperçu dans l’album précédent, tient la vedette cette fois.

C’en est fini des héros du début comme Horace ou Robert?

Non, mais on les voit un peu moins. Et pour cause, Arnold est plus jeune, c’est un gars basé qui fait toujours du sport, même en intervention; ce qui permet de faire des gags.

Ce nouveau, Arnold, il a les traits d’un pompier connu?

Au départ, non. Cazenove, le scénariste m’a décrit le personnage: dragueur, physique avantageux, baraqué et moi je l’ai dessiné en grossissant le trait bien sûr. Il se fait qu’au bout du compte quand on a préfacé l’album au dernier congrès national des pompiers de France à Avignon, l’Arnold que j’avais dessiné ressemblait à Michael, un sapeur de Tours que nous connaissons bien car avec lui et son ASBLSapeur lipopêtte, on participe à des actions pour les enfants hospitalisés. Mais il m’arrive parfois qu’en dédicace, des pompiers me disent: «Horace» ou «Robert», «C’est moi!»

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