22 août 2014

Les pompiers s’offrent une grande échelle taillée pour les rues étroites du centre et du Vieux-Lille

Les difficultés d’accès de la grande échelle des pompiers dans certaines rues étroites du Vieux-Lille et du centre-ville sont désormais révolues. Le centre de secours de Malus, qui couvre ces quartiers, peut s’appuyer depuis la semaine dernière sur un nouvel engin dernier cri : l’EPC (Échelle pivotante à mouvements combinés).

                         Elle a servi pour la première fois le 15 août lors d’un feu de toiture . Principal atout, elle est moins longue, d’environ 1,5 mètre, que la précédente grande échelle. « Le rayon de braquage plus court permet d’aller dans des rues où on ne pouvait pas se rendre avant, se félicite le capitaine Thierry Dermineur, chef de la caserne Malus. Rue de la Terrasse Sainte-Catherine par exemple, une simple voiture mal garée nous empêchait de passer. Rue Doudin, on ne pouvait même pas y entrer. »


Les problèmes d’accessibilité concernaient ainsi surtout les secteurs autour de la cathédrale Notre-Dame de la Treille, de l’église Sainte-Catherine et des Galeries Lafayette. Les pompiers pouvaient néanmoins y faufiler d’autres équipements. « Mais le délai de mise en œuvre était plus long. » Comme sa devancière, la nouvelle grande échelle peut se déployer jusqu’à trente mètres de haut.


Bourrée d’électronique, elle dispose d’outils de pointe supplémentaires. Dans des cas extrêmes, la présence de pompiers n’est plus nécessaire dans la nacelle. La lance qui y est installée peut être utilisée à distance à l’aide d’une télécommande. De plus, des détecteurs de champ magnétique sont censés éviter un drame comme celui survenu en 2011 près de Nantes : deux pompiers éteignant un incendie sur une grande échelle avaient été électrocutés par une ligne à haute tension.


Dans la métropole, les centres de secours de Tourcoing et Marcq-en-Baroeul ont eux aussi été dotés de ce même modèle de grande échelle high-tech, qui a coûté 507 000 € l’unité au SDIS (Service départemental d’incendie et de secours). « Très peu de villes en France en ont », souligne  le Cne ( Capitaine ) Dermineur.T

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